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Le Népal peut-il survivre, sans le tourisme du Mont Everest ?

Comment le Népal peut-il survivre, sans le tourisme du Mont Everest ?

Il faut savoir que le tourisme est la deuxième source de revenus du Népal, après les dons humanitaires. Connus pour ces trekking et expéditions incroyables, l’ascension du Mont Everest reste bien entendu la plus demandée pour les amateurs de sensations fortes.

Des alpinistes du monde entier l’ont atteint comme Kenton Cool (anglais l’ayant atteint dix fois), Robyn Erbesfield-Raboutou (américaine, quatre fois championne du monde d’escalade), Lincoln Hall (australien, sauvé à 8 700 mètres lors de sa descente du Mont Everest en 2006), Edmund Hillary (néo-zélandais, première ascension de l’Everest en 1953 avec Tensing Norgay ou encore Christine Janin (première française, à plus de 8 000 mètres sans oxygène). Sans oublier beaucoup d’autres, qui y ont laissé leur vie. Mais aussi les Sherpas, qui sans eux cette ascension serait impossible.

En 2019, 381 permis d’ascension ont été accordés par l’Etat népalais. Cela représente 10 000€ empochés par permis. Par conséquent, une expédition sur le Mont Everest représente une manne financière considérable pour la région.

Pour y parvenir beaucoup de travailleurs locaux remuent ciel et terre pour partager ces expériences aux riches clients nus des quatres coins du monde. Une grande préparation est nécessaire : 8 jours de marche, installation dans différents camps de bases, des phases d’acclimatations, des allers-retours entre les camps supérieurs… Tout ceci orchestré par les Sherpas.

La question qui persiste est, suite à la fermeture des frontières au Népal liée au Covid-19 lors de l’année 2020 : comment les népalais ont-ils pu survivre ?