Les Sherpas avec un « S » majuscule désigne une ethnie d’origine tibétaine ayant émigré vers le Nord-Est du Népal, il y a environ 500 ans. Il représente environ 0,6 % de la population Népalaise. Ils parlent leur propre langue, le sherpa, et maîtrisent pour la plupart le népali, la langue officielle du Népal.

Cette ethnie a toujours été habituée à la vie en altitude et a accompagné les expéditions sur le Mont Everest historiquement. Leurs missions est de monter les effets personnels de leurs clients, d’installer des campements confortables, d’équiper les voix supérieurs au camp I.

Ils effectuent de multiples rotations entre camps, portant jusqu’à 50 kg chacun : tentes, bouteilles d’oxygène, réchauds, tables, chaises, sacs de couchage, cordes, bonbonnes de gaz… Il est important de souligner que leurs conditions de travail sont très difficiles et bien qu’il soit expert de cette ascension, ils risquent leur vie tous les jours.

Le salaire des Sherpas dépend du nombre de rotation et de la charge transportée mais celui-ci se situe bien au-delà du revenu moyen népalais.

D’ailleurs suite à une imposante chute de sérac sur la portion nommée l’Icefall en 2014, la vie de plus de 200 sherpas est condamnée. Un mouvement de revendication a lieu de la part des sherpas, attisé par le mépris du gouvernement népalais. Le seul “geste” effectué a été le versement à chaque famille de 40 000 roupies soit 350€.

L’augmentation des primes d’assurances en cas de décès ou d’accident, la prise en charge de l’éducation des enfants orphelins, l’érection d’un monument en mémoire des victimes ou encore la création d’un fond de soutien pour les travailleurs d’altitudes à hauteur de 30% de la somme généré par les permis d’ascensions … sont l’illustrations de quelques revendications.

Seront-elles considérées un jour par l’Etat népalais ?